La chute du prix du pétrole brut a une influence certaine sur le flux de revenus des UOMA’s. Un nombre réduit de produits lubrifiants soumis à des redevances environnementales signifie que moins de dollars sont versés à chaque association provinciale. La redevance environnementale finance les incitatifs à la récupération qui stimulent le réseau de récupérateurs et des valorisateurs. Il s’agit d’un modèle économique éprouvé qui demande une gestion financière prudente dans tous les climats économiques.

De plus, des cours plus bas pour l’huile et l’antigel usagés, ainsi que les contenants et filtres en plastique forcent les récupérateurs/recycleurs à ajuster leurs calendriers de collecte. Les matériaux sont entreposés à mesure que la demande diminue.

Pour assurer la continuation du cycle de récupération et de réutilisation pendant la période actuelle de ralentissement de l’économie canadienne, l’association québécoise (SOGHU), par exemple, a mis au point une solution créative : un incitatif temporaire et variable pour les valorisateurs basé sur le prix du pétrole brut. La SOGHU, qui gère également les programmes du Nouveau-Brunswick et de l’Île-du-Prince-Édouard, a réussi à maintenir les services de collecte, atteignant une récupération de plus de 90 % des matériaux disponibles.